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/image%2F1607978%2F20220615%2Fob_71f47b_nouveau-dossier-5-7.jpg "Poulet Gaston Gérard Recette dijonnaise - Balade à Dijon")
Poulet Gaston Gérard Recette dijonnaise - Balade à Dijon
Cette recette a une histoire que je vais vous raconter.
Madame Gaston-Gérard, épouse du maire de Dijon dans le premier quart des années 1900, avait décidé de confectionner un poulet à la moutarde lors d'une réception en l'honneur de Curnonsky,un gastronome et critique culinaire réputé à l'époque.
Par maladresse, elle laisse tomber un pot de paprika dans la casserole.
Alors prise de panique à l'idée d'avoir raté sa recette alors qu'elle recevait cette personnalité, elle décide de la rattraper en ajoutant, du vin blanc de Bourgogne, de la crème fraîche et du Comté de la région voisine et avec tous ces produits régionaux elle arrive à faire de ce plat un met délicieux qui régale son hôte et devient ainsi une spécialité dijonnaise que le critique culinaire baptisera du nom de son hôtesse.
Alors vous l'avez compris ça n'est pas un plat à servir quand on fait un régime, il est riche mais très gouteux. Il s'accompagne juste de quelques pommes de terre à vapeur ou de purée.
Un beau poulet fermier (1,5 Kg),
50 g beurre,
1 cuillère à soupe d'huile,
sel,
poivre,
1 cuillère à café de paprika en poudre,
l50g de comté râpé,
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon,
2 verres de vin de Bourgogne blanc,
1/2 litre de crème,
chapelure.
Couper le poulet en morceaux.
Dans une cocotte, faire chauffer l'huile, le beurre (la moitié) et y faire dorer les morceaux en remuant à la cuillère de bois.
Ajouter sel, poivre et paprika.
Couvrir la cocotte et la placer ½ heure à feu moyen. Les morceaux de poulet doivent être cuits.
Les enlever et les disposer dans un plat à gratin.
Hors du feu, mettre dans la sauce de la cocotte, le comté râpé en le faisant fondre à mesure. Verser alors le vin blanc.
Faire chauffer en délayant et ajouter la moutarde et la crème. Amener à ébullition et verser dans le plat à gratin en recouvrant les morceaux de poulet.
Eparpiller un peu de comté râpé, la chapelure, des noisettes de beurre et faire gratiner très vite à four très chaud.
Dijon
Si ma fille n'avait pas fait ses études à Dijon je pense que je n'y aurai jamais mis les pieds.
Et pourtant sur les trois années que Daphné a passé dans cette ville, j'y suis allée plusieurs fois et toujours avec le plaisir de m'y balader.
Certes elle a l'allure provinciale alors qu'elle est le chef lieu de la Côte d'Or. C'est une ville très calme et l'une de nos surprises a été de constater qu'il ne faut pas espérer réserver une table au restaurant après 20 h30, c'est mission impossible car apparemment trop tard.
L'architecture bien différente de celle du nord a aussi contribué à rendre nos séjours agréables.
Le palais de Duc de Bourgogne est magnifique ainsi que la place de la Libération qui la jouxte.
Aux détours des rues on peut apercevoir de beaux toits en ardoises colorées.
Et l' autre atout c'est la cuisine bourguignonne dont la réputation n'est plus à faire sans compter bien sûr les crus bourguignons.
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