Flamiche aux poireaux et au Maroilles pour une version ch'tie
La flamiche aux poireaux est une spécialité picarde, une tarte à base de pâte brisée voire feuilletée recouverte de poireaux et d'une préparation à la crème et aux oeufs. On la retrouve également dans la cuisine du nord.
Pour la version de ce jour j'ai voulu la rendre 100% ch'tie en utilisant une pâte levée et en ajoutant du Maroilles.
C'est une très bonne tarte, à servir plutôt en plat pour un diner par exemple car elle est très nourrissante.
Pour la pâte levée
30 cl d'eau tiède
1 cuillère à café de sel
480 g de farine
1 sachet de levure du boulanger
Pour la garniture
500 g de poireaux
100 g de lardons fumés
2 oeufs
180 g de crème épaisse
4 cl de lait
8 tranches de maroilles
sel et poivre
Préparer la pâte à la machine à pain en mettant dans la cuve de la machine tous les ingrédients de la pâte dans l'ordre de la liste et en programmant la machine pour pétrir et lever la pâte.
A défaut de machine à pain, dans un saladier mélanger la farine et le sel puis ajouter la levure et mélanger à nouveau puis ajouter l'eau en mélangeant puis pétrir pendant quelques minutes pour obtenir une pâte homogène. Couvrir et laisser la pâte lever pendant environ 1h30.
Nettoyer les poireaux, retirer une partie du vert (à réserver pour un potage). Cuire les poireaux à la vapeur jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Puis émincer les poireaux.
Dans un bol mélanger la crème fraiche, le lait et les oeufs, saler et poivrer.
Préchauffer le four à 210°c.
Quand la pâte est levée, la partager en deux. Etaler l'une des parts (l'autre pourra être mise au congélateur pour une autre préparation).
Disposer dans un cercle à tarte de 26 cm de diamètre posé sur une plaque garnie de papier cuisson.
Répartir sur la pâte les poireaux et les lardons fumés.
Verser la préparation crémeuse et déposer des tranches de maroilles.
Enfourner pour 15 à 20 minutes de cuisson
Je termine cette publication en ajoutant cette photo d'une affiche trouvée sur le net sur le groupe "les gueules noires".
Elle représente tellement une partie de mon enfance.
Mon père était mineur de fond et il recevait plusieurs fois par an du combustible, du charbon bien sûr soit en boulets, en gaillettes (éclats de charbon) ou comme sur cette affiche en "menu" une sorte de poudre de charbon.
C'était livré par des camions qui bennaient devant chaque maison et chacun devait remiser sa part en la transportant avec des brouettes ou à défaut avec des seaux. Bien souvent cette tâche était réservée aux femmes de mineurs parfois, aidées par leurs enfants.
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