Salade d'aubergines à l'aneth (recette ouzbek) - Ouzbékistan : Khiva
Voici ma première recette ouzbek.
Je vous ai déjà présenté cette salade dans mon article "de retour d'Ouzbékistan".
Il me fallait la réaliser pour retrouver les saveurs de ce beau voyage.
On pourrait dire que finalement c'est une recette toute simple de salade d'aubergines agrémentée de quelques lanières de poivron confit au four.
Ce qui fait toute la différence, c'est l'ajout d'aneth finement ciselé.
Cette herbe aromatique est omniprésente dans la cuisine ouzbek que j'ai eu l'occasion de découvrir durant ce voyage. Elle est revenue tous les jours autant dans les salades que dans les plats chauds.
Jusqu'à présent je l'utilisais uniquement pour parfumer un plat de poisson. Je peux vous assurer que mes habitudes vont changer car j'ai vraiment aimé la retrouver dans divers plats.
Pour 2 personnes
1 aubergine
1 poivron rouge
2 cuillères à soupe d'huile neutre (colza ou tournesol)
3 pincées d'ail semoule
3 à 4 branches d'aneth
sel et poivre
Couper le poivron en 2, retirer les graines, poser les demi poivrons sur une plaque garnie de papier cuisson et enfourner dans le four préchauffer à 200°C pendant 20 minutes. La peau doit se boursouffler.
Enrouler les poivrons dans la feuille de papier cuisson et laisser refroidir puis retirer la peau et couper les poivrons en lanières.
Peler l'aubergine un rang sur deux.
A l'aide d'un économe couper l'aubergine en fines tranchettes.
Les mettre dans un saladier, ajouter la moitié de l'huile et la moitié de l'ail semoule. Saler et poivrer. Mélanger.
Etaler l'aubergine sur une plaque garnie de papier cuisson et enfourner pour 10 minutes de cuisson dans le four préchauffer à 180°C. Laisser refroidir.
Dans un plat de service, mélanger l'aubergine et le poivron, ajouter le reste d'huile et le reste d'ail semoule. Rectifier l'assaisonnement en sel et en poivre.
Incorporer l'aneth coupé aux ciseaux.
Réserver au frais jusqu'au moment de servir soit en entrée, soit en accompagnement d'une grillade.
Ouzbékistan : Khiva
Après Tachkent où nous avons atterri, notre première étape fut Khiva, petite ville au patrimoine remarquable. De l'aube à la nuit tombée, c'est un vrai plaisir de déambuler dans ses ruelles pavées et de découvrir tous ses monuments cernés de remparts, témoins de l'époque des caravanes circulant sur la route de la soie.
A l'intérieur de ces remparts la vieille ville est magnifique, un ensemble de palais, mosquées, mausolées et médersas, ces anciennes écoles coraniques dont je vous ai déjà parlé lors de ma première présentation de l'Ouzbékistan.
Ces médersas sont devenus selon l'endroit, musées, ateliers d'artistes, boutiques de souvenirs ou encore hôtels.
Nous avons eu la chance de dormir dans un ancien médersa.
Nous étions logés au premier étage et l'accès à la chambre est un peu difficile par ce petit escalier étroit et bas de plafond.
Le hall de l'hôtel, le restaurant se situe dans un autre bâtiment historique
Je vous emmène en balade dans les ruelles de Khiva.
Koukhna Ark : la salle du trône et l'armature d'une yourte toujours présente sur ce type de site pour se protéger durant la saison hivernale. On retrouve toujours de belles façades couvertes de céramiques colorées.
La mosquée Juma avec ses 218 colonnes en bois.
Un médersa transformé en musée
Une autre mosquée servant pour la prière : contrairement à ce que l'on pourrait penser, nous sommes entrés librement dans la majorité des mosquées visitées avec une tenue correcte mais sans être obligé de porter un foulard.
Un mausolée
Le minaret Kalta Minor est un minaret inachevé magnifiquement décoré de céramiques. Il devait être le plus grand minaret d'Asie Centrale, sa construction a été interrompue à la mort du souverain qui l'avait commandé.
L'artisanat poteries, marionnettes, poinçons pour marquer les pains.
Khiva a été le carrefour de l'esclavage sur la route de la soie.
Ce passage mène vers l'extérieur des remparts, c'est par cet endroit que les esclaves étaient amenés dans la ville de Khiva, ils séjournaient dans des cachots derrière ces portes de bois
La région de Khiva manque cruellement d'eau. Celle-ci est rationnée et coupée une grande partie de la journée. Les habitants doivent faire de provisions en remplissant des bidons. L'eau est disponible 2 heures le matin et le soir de 18 à 21 heures.
Ca m'arrive encore d'y penser quand je rince ma salade sans prendre vraiment de précaution sur la quantité d'eau utilisée.
Le pain confectionné dans la rue
Une jolie frimousse qui prend la pause.
Un sourire étincelant
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