Masques de carnaval
L'année dernière, pour le carnaval j'ai publié la recette des bugnes de ma grand mère
Aujourd'hui pour illustrer cette journée que l'on associe aux déguisements et aux gourmandises, je vous propose une recette facile mais ludique pour laquelle on fabrique des petits masques en pate feuilletée et fourrés de chocolat.
Peu d'ingrédients sont nécessaires, mais la qualité de la pâte feuilletée a son importance, une pâte pure beurre s'impose.
Post-scriptum à l'attention de mes fidèles lectrices et lecteurs
Dimanche, je suis rentrée enchantée de mon voyage en Birmanie. Je ne manquerai pas de le partager avec vous, je publierai un premier billet d'ici quelques jours, le temps de faire un premier tri de mes photos.
Les recettes inspirées par ce voyage viendront un peu plus tard, après avoir mangé de la cuisine asiatique pendant plus de dix jours à tous les repas nous avons tous les deux besoin de faire une petite pause et envie de revenir à nos plats traditionnels.
Je remercie également tous ceux et celles qui ont continué de me rendre visite pendant mon absence et laissé des commentaires.
2 abaisses de pâte feuilletée
100 g de chocolat noir
1 oeuf
50 g de sucre
Dessiner un masque sur un carton pour modèle.
Poser la première abaisse sur un plan de travail fariné.
A l'aide d'un pinceau humidifier la pâte.
Couper le chocolat en coupeaux à l'aide d'un économe.
Parsemer le chocolat sur la pâte humidifiée.
Recouvrir de la seconde abaisse.
A l'aide du modèle découper des masques, les déposer sur une plaque garnie de papier cuisson.
Battre le jaune d'œuf avec un peu d'eau et dorer les masques.
Laisser reposer une heure au frais.
Préchauffer le four à 210°C. Dès qu'il est chaud enfourner pour 15 minutes de cuisson.
A la sortie du four, saupoudrer de sucre.
Les géants du Nord
La région Nord Pas de Calais est le "pays des fêtes et des géants". Près de 300 d'entre eux vivent aux quatre coins du territoire régional. Ils sont les symboles des villes et peuvent représenter des héros imaginaires ou des personnages historiques .
Portés par une ou plusieurs personnes, ils se déplacent seuls ou en couple, quelquefois en famille, lors de leur jour de fête. En effet, chaque géant possède son jour de sortie, parfois depuis le XVIème siècle.
Les Géants naissent, grandissent, se marient, fondent une famille et meurent comme les hommes.
L'origine des géants est difficile à déterminer, de nombreux auteurs y font allusions dans leurs écrits. Mais en fait, le phénomène a quasiment toujours existé. Les géants du Nord Pas de Calais ne sont pas les seuls, ni les premiers, à avoir existés. Leur première trace remonte au XVIème siècle, avec les Gayants de Douai.
L'émulation favorise leur développement Jusqu'à la fin du XVIIème siècle où l'on voit l'élan s'atténuer à cause de l'Église puis de la Révolution. Les géants sont abandonnés sans toutefois disparaître complètement. La tradition renaît au XIXème siècle, en perdant complètement sa signification religieuse. Les géants symbolisent alors les fondateurs et les protecteurs des villes. C'est pendant le XXème siècle que le phénomène connaît son développement le plus important avec l'apparition de géants dans les villes de taille modeste.
L appareil de portage du géant se situe dans le panier. Un seul homme doit parfois porter jusqu'à 135 Kg.! Le poids est alors réparti sur deux points de portage : la tête et les épaules. Le porteur est alors à même de lui donner vie. de le faire balancer, danser, embrasser une géante. saluer la foule..
Ducasse, carnaval, fête médiévale et gastronomique, toutes les occasions de parader sont bonnes pour les géants. Fidèles au rendez vous les jours de réjouissance populaire, ils mettent en valeur le caractère particulier des jours de fête et réussissent à réunir immanquablement une foule de simples curieux ou de fervents fêtards.
Parmi les plus célèbres : Gayant de Douai (première naissance), Reuze Papa et Reuze Maman à Cassel, Martin et Martine à Cambrai, Binbin à Valenciennes, Bimberlot à Le Quesnoy, Gargantua à Bailleul, etc...
(Source, Nord Mag).
A Calais pour ceux du haut, à Arras pour ceux du bas.
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